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Le savoir-faire du Maître d’art Hubert Haberbusch inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel (PCI) français !

Porté par la Fédération Française des Véhicules d'Epoque (FFVE), le projet d’inscription des savoir-faire artisanaux des carrossiers-restaurateurs à l’inventaire du PCI français vient d’aboutir. Une communauté entière d’artisans et d’amateurs de véhicules anciens voit ainsi son attachement pour le patrimoine roulant reconnu.

L’Institut National des Métiers d’Art (INMA) est fier d’avoir accompagné la FFVE pendant un an et demi dans ses recherches et son travail d’enquête.

Hubert Haberbusch est le premier représentant de la profession à avoir été nommé Maître d'art afin de transmettre son savoir-faire. Son ancien Élève, Isaak Rensing, est désormais à la tête de l'entreprise H.H. Services, aux côtés de Romain Gougenot.




MG restaurée par l'atelier H.H. Services © Edouard Elias

Extrait de la fiche d'inventaire "Les savoir-faire artisanaux des carrossiers-restaurateurs et leur écosystème"

La carrosserie automobile artisanale naît au début du XXe siècle. L’invention des véhicules à traction mécanique est alors sur le point de bouleverser en profondeur les modes de vie. La France joue un rôle de premier plan dans cette révolution technique et qu’esthétique. Les carrossiers français vont longtemps rester la référence en matière de création automobile. Lorsqu’elle apparaît, l’automobile est, comme la voiture hippomobile avant elle, un objet de luxe, d’ostentation et de mise en scène de soi. Support de création au même titre que la mode, la parfumerie ou la décoration d’intérieur, l’automobile donne au génie humain une nouvelle occasion de s’exprimer. Ainsi, l’épopée automobile appartient autant à l’histoire des techniques qu’à celle du design.

La carrosserie automobile artisanale, telle que nous la définissons ici, concerne l’enveloppe extérieure de l’automobile et principalement la mise en forme manuelle du métal qui la compose. Très éloignée des procédés employés dans la fabrication de voitures contemporaines, sa pratique a peu changé depuis le début du XXe siècle. Le savoir-faire aurait pu disparaître sans l’intérêt d’une importante communauté pour la voiture ancienne. Il s’exprime aujourd’hui dans le domaine de la restauration, pour le compte de particuliers ou d’institutions, au sein d’entreprises de petite taille. Les praticiens sont le plus souvent désignés comme carrossiers-restaurateurs. Leur métier a rejoint la liste officielle des métiers d’art en 2014.

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