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Si la coiffe fut de tous temps pour l’homme une parure, sa chevelure en est l’ornement naturel. Tout l’art du perruquier-posticheur consiste à modifier, voire à suppléer, cette « parure des dieux », différente pour chaque individu, qui met en valeur un visage, lui donne son cachet, son attrait, sa personnalité et sa séduction pour ne rien dire de son érotisme. De l’élégance naturelle au travestissement, le perruquier-posticheur peut développer à l’infini et avec de multiples ressources, l’art de la coiffure. Jean-max Guérin, né en 1947, apprend son métier auprès des maîtres coiffeurs du salon Alexandre. Il trouve sa vocation dans les années 1970, en devenant le coiffeur personnel de Romy Schneider et entre 1972 et 1981, comme chef-coiffeur pour de nombreux films. Très peu d’artisans pratiquent de nos jours en France l’art du postiche ou de la perruque à partir de cheveux naturels. L’art de Jean-Max Guérin n’en est que plus rare et plus précieux dans un pays où n’existent guère d’écoles de perruquiers, contrairement à ce que l’on peut constater dans les pays voisins. Or, la tradition de l’élégance et de la mode française ne sauraient se passer de cet indispensable complément. La coiffure est en effet la base même de la mise en valeur d’une silhouette et d’un visage, elle en souligne l’allure et le charme. Aujourd’hui Jean-Max Guérin a quitté son atelier pour retourner sur les plateaux de cinéma.